La campagne était paisible et les premiers animaux s'éveillaient, déchirant l'aube des cris qu'ils se renvoyaient semblant dire : « profitons de ce jour, c'est peut-être le dernier ». Quelques oiseaux nocturnes les croisaient, en quète d'un hâvre douillet les rassurant après que le lourd manteau de la nuit les eût abandonnés. L' air était doux et les fragrances emplissaient l'espace environnant de mille évocations enchanteresses. Proustius avait raison, chaque odeur retient prisonnier un souvenir, et en ce matin d'horreurs à venir, ceux qu'ils m'évoquaient ne manquaient pas. Souvenirs d'un temps révolu que la spendeur de la vallée de Nagrand s'étalant sous mes yeux parvenaient à raviver.
Pourtant, baissant les yeux, je fus distrait de ma contemplation par une grenouille mutine, et nullement impressionnée par mon harnachement de guerrier, qui venait de se percher sur mon genou, je fus brutalement tiré de ma contemplation et durement ramené à la réalité.
Le sang séché sur mes mains, illuminé par la lueur blafarde des trois lunes de Nagrand, avait une beauté irréelle, mais il me ramena inexorablement à des pensées plus noires.
Perdebot la Blanche, objet de toutes mes pensées, où était-elle en cet instant? Vers quelle destinée ses quètes pour rétablir la lumière l'emmenaient-elles? Elle avait décidé d'adopter la forme d'ombre pour mieux lutter contre les forces du mal, mais en sortirait elle intacte si elle en sortait vivante.Et moi-même, au fil des massacres, saurais-je dans des temps meilleurs regarder à nouveau ce monde avec un oeil affectueux? Autant de questions dont les aiguillons empoisonnés torturaient mon esprit plus violemment que ceux des guêpes d'Un'goro.
Et mes compagnons d'infortune , Yther,Lucilla,Eyleen,Libéa,Belleelfe,Cush et tant d'autres,étaient-ils seulement vivants? J'ai vu leur sang couler de profondes blessures et pourtant rien ne m'effrayait plus que la lueur de désespoir que j'avais pu déceler dans leurs regards devant le déferlement des légions ardentes. Ceci m'amena à penser que les femmes étaient en train de payer un lourd tribut . Que des centaines tombaient sous les coups de l'ennemi, mais que d'autres se levaient, offrant un rampart de leurs vies à la défense d'un idéal. Mais si elles avaient été appelées à lutter pour pallier la disparition de nos plus valeureux combattants, des plus puissants de nos magiciens, combien de temps encore pourraient-elles tenir? A moins, qu'ultime espoir , elles ne soient plus fortes que nous. Que l'instinct de la défense de la descendance ne les mène à la victoire.
Le cri rauque d' un talbut me ramena hors de mes pensées . Le moment était venu de reprendre la route et de marcher encore et encore à la recherche d'un ennième village en demande d'aide pour tout simplement survivre. Blizzard, toi dont la sagesse nous guide, donne moi la force d'affronter les démons élites, buffe moi afin que leurs sortilèges n'aient pas de prise sur moi. Fais que mon level soit à la hauteur de la tâche proposée par les pnj. Permet moi de trouver le stuff qui me rendra invincible. Accorde moi le dps qui fera que je serai l'infime partie de la puissance qui nous amènera à la victoire.
Mais il est l'heure de partir au boulot et je ne saurai peut-être jamais s'il y aura une suite à nos aventures.
Sujet: A la recherche du temps perdu 
Ven 23 Mar - 21:54
là . J'en suis un peu 
je pense de l'ami Tolkien . Pi de son temps personne ne le connaissait, et quand je l'ai lu en 1969 si je me souviens bien, on n'était que 3 ou 4 dans un bahut de 2000 élèves à l'avoir lu. Tu me diras, la notoriété, on s'en tape, mais vu la 
que j'ai toujours eue pour m'y mettre vraiment, la perspective, m'aiderait quand même. Sans compter que ton petit roman il fait quand même dans les 3000 pages selon les éditions 
. Alors d'accord je suis un 
.
et de 
. N' ayez pas 
, j'ai encore des 
.
